Richard Maxwell

The Evening

Archive 2016
Théâtre

Un spectacle des New York City Players
Mise en scène, Richard Maxwell
Avec Cammisa Buerhaus (Béatrice), Jim Fletcher (Cosmo), Brian Mendes (Asi)
Musiciens, James Moore, Andie Springer, David Zuckerman
Décors et lumière, Sascha van Riel
Costumes, Kaye Voyce
Directeur Technique, Dirk Stevens
Directeur technique SFX, Bill Kennedy
Dramaturgie, Molly Grogan
Musique, Richard Maxwell et les musiciens
Productrice, Regina Vorria

Production New York City Players
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
Coréalisation Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris
Richard Maxwell est le lauréat de the 2014 Spalding Gray Award de Performance Space 122, the Andy Warhol Museum, On the Boards et the Walker Art Center.
Avec le généreux soutien de Greene Naftali Gallery et The Kitchen
Avec le soutien de the Andrew W. Mellon Foundation New York
Theater Program, Doris Duke Performing Artist Award, the Mid Atlantic Arts Foundation, Alliance of Resident Theaters’ New York/Creative Space Grant, the Edith Lutyens and Norman Bel Geddes Design Enhancement Fund, a program of the Alliance of Resident Theatres / New York (A.R.T./New York)
Cette présentation a été rendue possible grâce aux fonds publics de the New York City Department of Cultural Affairs en partenariat avec the City Council et the New York State Council on the Arts, a state agency, avec le soutien du Governor Andrew Cuomo et de the New York State Legislature.
Avec le soutien de l’Onda
Spectacle créé le 8 janvier 2015 au Walker Art Center (Minneapolis)

Librement inspiré de L’Enfer de Dante, The Evening nous emporte dans un voyage initiatique et hypnotique vers la rédemption. La pièce met en scène un pratiquant de free fight en convalescence, son agent corrompu et une serveuse et prostituée nommée Béatrice, muse involontaire de ce triangle dramatique. Le décor n’est pas celui, mythique, de l’Enfer ou du Purgatoire, mais un bar ordinaire dans un coin perdu de l’Amérique. Une scène aussi familière qu’énigmatique, où les trois personnages incarnent autant d’attitudes face à la vie – la fuite, la lutte ou la résignation. Dans cette œuvre élégiaque et musicale, le monde est un bar de loosers, illuminé par une Béatrice prise entre deux réalités, suffoquée par ses rêves. Un groupe de rock intervient, le temps de quelques chansons, comme un chœur révélant les passions cachées des personnages. Depuis le premier succès des New York City Players, House, en 1998, jusqu’à l’odyssée joycienne de Neutral Hero présenté au Festival d’Automne en 2012, Richard Maxwell trace la voie d’un théâtre expérimental, épuré, d’une féroce acuité, qui puise, depuis sa dernière pièce Isolde, son inspiration dans la littérature. The Evening est une ode aux vies perdues, révélant au cœur de scénarios ordinaires des émotions rien moins que vitales. Une ombre parcourt la scène – celle du père de Maxwell décédé pendant l’écriture de la pièce et qui lui a donné toute sa portée, l’amenant du deuil vers un nouveau saut vers l’inconnu. Toute fin est aussi un commencement.